Au Luxembourg, la première plate-forme chirurgicale, équipée d’une vision 3D haute définition et de micro-instruments chirurgicaux articulés, a été installée aux Hôpitaux Robert Schuman au Kirchberg. Fabriqué par l’entreprise américaine Intituitive Surgical, le système se composait de deux consoles : un pupitre de commande (joystick), avec vision en 3D haute définition, et un manipulateur avec quatre bras. Le système était conçue pour aider les chirurgiens à dépasser les limites de la chirurgie laparoscopique (invasion moyennant des petites incisions) et effractive conventionnelle. Bien qu’on l’appelait robot chirurgical, le système da Vinci ne pouvait pas agir tout seul ; l’intervention était entièrement effectuée par un chirurgien, du début à la fin. À l’époque, le terme télémanipulateur chirurgical était plus appropriée que robot.
Le dernier modèle du système Da Vinci, la version 5, est équipé de plusieurs outils IA qui ne le rendent pas encore autonome (il n’agit pas sans intervention humaine), mais qui permettent une assistance intelligente, une formation optimisée et une sensibilité améliorée via feedback haptique et visuel.
En mi-2025, environ 9.500 systèmes Da Vinci étaient installés au monde et le nombre total d’interventions chirurgicales effectuées jusqu’à présent est estimé à environ 17 millions. Les Hôpitaux Robert Schuman disposent actuellement de deux systèmes, le Centre Hospitalier de Luxembourg et le Centre Hospitalier Emile Mayrisch chacun d’une plateforme Da Vinci. Les disciplines qui bénéficient de ces équipements sont notamment la chirurgie générale et digestive, la chirurgie vasculaire et thoracique, l’urologie et la chirurgie gynécologique.






