LetzAI : AARON

J’ai utilisé les images produites par l’application de Ray Kurzweil pour entraîner un modèle public appelé @aaron_by_harold_cohen sur la plateforme luxembourgeoise LetzAI. Les images qui suivent illustrent certains des résultats fascinants issus de cette collaboration, démontrant l’impact durable de l’œuvre de Cohen et les possibilités intrigantes de l’intelligence artificielle dans le domaine des beaux-arts.

Ray Kurzweil : AARON

Ray Kurzweil, éminent informaticien et futurologue américain, contribua à prolonger l’héritage de Cohen dans l’ère numérique en développant en 2000 un économiseur d’écran basé sur AARON, destiné aux ordinateurs sous Windows.

J’ai réussi à installer et à exécuter ce programme sur un de mes anciens ordinateurs. J’ai réalisé la vidéo ci-avant avec cette application moyennant des copies écran en temps réel. La galerie qui suit montre quelques images générées.

Pamela McCorduck : AARON

Pamela Ann McCorduck (1940 – 2021) était une auteure américaine, née au Royaume-Uni, connue pour ses ouvrages portant sur l’histoire et la portée philosophique de l’intelligence artificielle, l’avenir de l’ingénierie, ainsi que le rôle des femmes dans la technologie.

Elle commença sa carrière en collaborant avec le professeur Edward Feigenbaum, qui deviendrait par la suite l’un des pionniers des systèmes experts. Elle enseigna dans plusieurs universités et publia, en tant qu’auteure ou co-auteure, plusieurs romans et ouvrages en lien avec l’intelligence artificielle. Voici une sélection de ses œuvres :

  • Machines who think (1979)
  • The Fifth Generation: Artificial Intelligence and Japan’s Computer Challenge to the World (1983)
  • The Universal Machine: Confessions of a Technological Optimist (1986)
  • AARON’s Code : Meta-art, Artificial Intelligence, and the Work of Harold Cohen (1997)
  • This Could Be Important: My Life and Times with the Artificial Intelligentsia (2019)
Aarons Code 1997

Plongée en Australie : KLING

Suite à la génération de la première vidéo au sujet des aventures des jeunes explorateurs avec l’outil IA VIDU Studio, j’ai utilisé les mêmes images et les mêmes prompts pour tester un deuxième générateur vidéo, Kling.AI. Développé par la société chinoise Kuaishou Technology, l’outil KLING a été officiellement lancée le 6 juin 2024. Les fonctionnalités principales sont la génération de vidéos à partir de texte ou d’images (text‑to‑video et image‑to‑video) jusqu’à 2 minutes en 1080 p à 30 fps, ainsi que l’extension de vidéos existantes.

La comparaison de la vidéo KLING ci-après avec la vidéo VIDU de l’article précédent permet de comparer les forces et faiblesses des deux outils.

Aujourd’hui, il existe une pléthore de générateurs vidéo qui dépassent largement les performances des premiers outils IA. Le lecteur intéressé va les découvrir dans un article renseignant sur les différents modèles IA.

Les bras robotisés MAKO, ROSA et VELYS

En 2016, le département d’Orthopédie des Hôpitaux Robert Schuman a été le premier service au Grand-Duché de Luxembourg à avoir introduit le bras robotisé MAKO pour offrir aux patients une solution personnalisé et sécurisé pour l’arthrose de la hanche et du genou. Pendant la phase pré-opératoire, un modèle en 3 dimensions de l’articulation atteinte est généré pour planifier la pose précise d’une prothèse. Le bras robotisé MAKO est un robot semi-autonome qui ne peut pas fonctionner seul et nécessite en permanence la présence du chirurgien et de l’ingénieur technique pour pouvoir être actif.

En octobre 2021, le service d’orthopédie du CHL s’est équipé d’un assistant chirurgical robotique ROSA KNEE. En prenant en compte l’anatomie et la résistance des tissus mous du genou de manière individuelle pour chaque patient, le robot ROSA KNEE permet une chirurgie personnalisée. Son avantage principal est d’aider à optimiser le positionnement de la prothèse, favorisant ainsi la récupération rapide des patients après l’intervention.

En mars 2024, c’était le tour de l’Hôpital Emile Mayrisch d’introduire un bras robotisé. Le service d’orthopédie au site de Niederkorn fut l’un des premiers hôpitaux en Europe à utiliser la solution robotisée suisse VELYS™. Ce robot chirurgical compact est destiné à la pose d’une prothèse totale de genou.

Robot chirurgical Da Vinci

Au Luxembourg, la première plate-forme chirurgicale, équipée d’une vision 3D haute définition et de micro-instruments chirurgicaux articulés, a été installée aux Hôpitaux Robert Schuman au Kirchberg. Fabriqué par l’entreprise américaine Intituitive Surgical, le système se composait de deux consoles : un pupitre de commande (joystick), avec vision en 3D haute définition, et un manipulateur avec quatre bras. Le système était conçue pour aider les chirurgiens à dépasser les limites de la chirurgie laparoscopique (invasion moyennant des petites incisions) et effractive conventionnelle. Bien qu’on l’appelait robot chirurgical, le système da Vinci ne pouvait pas agir tout seul ; l’intervention était entièrement effectuée par un chirurgien, du début à la fin. À l’époque, le terme télémanipulateur chirurgical était plus appropriée que robot.

Le dernier modèle du système Da Vinci, la version 5, est équipé de plusieurs outils IA qui ne le rendent pas encore autonome (il n’agit pas sans intervention humaine), mais qui permettent une assistance intelligente, une formation optimisée et une sensibilité améliorée via feedback haptique et visuel.

En mi-2025, environ 9.500 systèmes Da Vinci étaient installés au monde et le nombre total d’interventions chirurgicales effectuées jusqu’à présent est estimé à environ 17 millions. Les Hôpitaux Robert Schuman disposent actuellement de deux systèmes, le Centre Hospitalier de Luxembourg et le Centre Hospitalier Emile Mayrisch chacun d’une plateforme Da Vinci. Les disciplines qui bénéficient de ces équipements sont notamment la chirurgie générale et digestive, la chirurgie vasculaire et thoracique, l’urologie et la chirurgie gynécologique. 

Sur les sentiers du patrimoine UNESCO

Pour adapter mon scénario aux compétences de l’IA générative de l’époque, j’ai décidé de répartir les cinq enfants en deux équipes : la fille ainée formait un groupe avec les deux jumeaux et la fille cadette faisait un team avec son cousin. En outre, les enfants n’ont pas pu emmener leurs animaux de compagnie. Floppy, Blublu, Caramel, Léon et Cocorico ont du rester à la maison. De cette façon c’était possible de dépicter, d’une façon cohérente, les deux bandes avec 2 et 3 personnes dans des images générées par IA.

Au niveau de la description du voyage, j’ai remplacé l’expédition, avec des imprévues et des complications à travers le monde, par une exploration bien organisée de plusieurs destinations, définies au préalable, dans différents pays. De cette manière ChatGPT a pu mettre en valeur ses riches connaissances du monde, sans devoir trop réfléchir. Malgré ses compétences impressionnantes pour programmer des applications informatiques ou pour résoudre des problèmes logiques, le raisonnement n’était pas encore le trait le plus fort de ChatGPT en fin d’année 2023.